Dans le tumulte quotidien des organisations modernes, certaines fonctions restent discrètes mais fondamentales. C’est le cas de celle de Ludivine Martin, secrétaire de direction au CMI de Romagnat, qui assure également la facturation et le secrétariat de l’association « Les Enfants des Cheminots ». Nous l’avons rencontrée pour mieux comprendre son rôle, ses défis et ce qui la motive au quotidien.
Ludivine, pouvez-vous nous décrire votre parcours jusqu’à votre poste actuel ?
« Mon parcours est un mélange de persévérance et de réinvention. Après un bac STG Ressources Humaines et un BTS Assistante de Gestion PME-PMI, j’ai débuté à l’ARS Auvergne Rhône-Alpes au pôle Handicap de Clermont-Ferrand. Puis j’ai rejoint le CMI sur un poste de technicienne administrative en charge de la facturation. Je débute ma 11ᵉ année, et aujourd’hui, je suis secrétaire de direction et secrétaire de l’association, un poste que j’occupe avec enthousiasme depuis deux ans. »
Quelles sont vos missions principales au sein de la Direction Générale et de l’association ?
« Elles sont très variées ! Je suis en lien avec de nombreux interlocuteurs internes et externes. Je m’occupe de l’assistanat de la direction, de la gestion des documents associatifs, de la coordination avec les différents services, de l’accueil, du classement, de l’archivage… Et pour l’association, je gère aussi les appels, les courriers, les commandes, les déplacements, les réunions de Bureau et de Conseil d’Administration, les archives, l’organisation annuelle de l’Assemblée Générale, et j’apporte un soutien administratif aux établissements. »
Quelles qualités sont essentielles pour exercer ce métier ?
« L’organisation, sans aucun doute. Il faut aussi être diplomate, savoir poser des limites, être discrète, et avoir un bon relationnel. C’est un poste multitâche où l’on doit jongler entre rigueur, autonomie et écoute. »
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans votre travail ?
« J’apprends tous les jours. C’est ma première vraie expérience en tant que secrétaire de direction, et je mets enfin en pratique ce que j’ai appris il y a une douzaine d’années. J’aime aussi cette position centrale : je suis en contact avec tout le monde, tout en étant autonome. »
Le contact avec les enfants et les familles en situation de handicap vous apporte-t-il quelque chose de particulier ?
« Absolument. C’est une source d’enrichissement humain immense. Travailler dans un environnement médico-social me permet de développer une écoute bienveillante, une patience renforcée et une sensibilité accrue aux besoins spécifiques. Le lien avec les familles est précieux : il faut savoir être disponible, rassurant, et parfois simplement présent. Cela donne du sens à mon travail au quotidien. »
Avez-vous des activités complémentaires, hors du champ sanitaire et médico-social ?
« Oui, récemment j’ai obtenu un certificat de prothésiste ongulaire et j’envisage de développer cette activité en parallèle, sous le statut d’autoentrepreneur. Ce hobby me permet d’exprimer ma créativité, mais aussi de renforcer mon sens du contact. Comme dans mon métier, il s’agit d’écouter, de comprendre les attentes, de créer un moment de confiance. Il y a un vrai parallèle entre les deux : dans les deux cas, on prend soin des autres, avec attention et précision. »
Comment voyez-vous l’évolution de votre carrière ?
« Intégrer le CMI m’a ouvert des perspectives. J’envisage des formations complémentaires pour m’acculturer aux évolutions comptables et réglementaires du secteur associatif : reçus fiscaux, comptabilité du siège… »
Un mot pour conclure ?
« Ce métier est bien plus qu’un simple poste administratif. C’est un rôle stratégique, humain, et profondément utile. Je suis fière de contribuer, à ma manière, à la fluidité et à l’efficacité de l’organisation. »
Merci à Ludivine de nous avoir répondu avec la franchise et bonne humeur. Véritable pilier de la gestion administrative, elle coordonne avec agilité les flux d’informations et d’activités indispensables à la fluidité des opérations quotidiennes. Au-delà des clichés liés au simple traitement de documents, ce métier exige une polyvalence impressionnante, un sens aigu de l’organisation et une capacité à anticiper. Il s’agit d’un rôle où la discrétion côtoie l’efficacité, où l’interface humaine trouve sa juste place entre les exigences opérationnelles et les enjeux stratégiques du CMI.
